Le retour d'un vieil ami [Accepté]

Bonsoir à vous ^^
Voilà que je me balade sur des terres éloignées et je tombe, ici, dans un endroit sain et qui pourrait faire penser au bien au plus grand des felons!
Je suis ici, bien évidement, pour croiser ma magie avec votre bonté, comme autrefois, je vais vous redire ce que sont mes statistiques de combat :
Je suis resistants de 1108 points
Je suis fort de 75 points
Je suis agile de 75 points
Je suis intelligent de 360 points
Je suis niveau 315

Et voici mon histoire :
Je vis le jour en plein Hiver. La neige était rude et les temps étaient difficiles pour les nombreuses familles pauvres des Terres d'Argent. J'en faisait partie. Je n'ai jamais connu mon père, mais ma mère me disait toujours que c'était le meilleur de tous les soigneurs. Ma jeunesse se passait dans les champs, sans vraiment d'action. Mais un jour, c'est un fier Guerrier qui entra dans ma maison, à la recherche de mon père. Je comprit alors que mon père aurait été le seul capable de soigner les blessures du guerrier, infligées par un des terribles Ogres tant redoutés sur ces terres. Je m'approchai du guerrier et il m'attrapa, à peine arrivé à la portée de son bras. Ma mère s'étant éloignée, et la force du guerrier étant nettement supérieure à la mienne, je ne tentai aucune résistance. Mais je me sentais en mauvaise posture quand le guerrier me murmura à l'oreille, juste avant de mourir devant mes yeux : "Ton père... Si tu veux savoir qui il est vraiment, il te faudra pour ça repousser les limites du possible. Et tu devras forger ton esprit pour le rendre invincible... Traverse les enfers et va voir ce que ton père est devenu...Ta destinée petit... N'oublie jamais ta destinée...". Je le regardai mourir, je criai que je ne comprenais pas ce qu'il me disait, mais il n'aurait jamais le temps de m'expliquer une nouvelle fois... Il était bel et bien mort, et moi, les larmes aux yeux, je courus dans le jardin, sur la tombe vide où il était écrit le nom de mon père. Dès le lendemain de l'arrivée de ce guerrier, je me préparai pour un long voyage initiatique qui me menerait un jour à depasser les limites du possible : je deviendrai le meilleur guérrisseur et je montrerai a mon père, quand je me présenterai devant lui, que son fils est digne d'être celui qui va le tuer.

Sur ce, je vous dit a bientôt et même si je ne suis point accepté, je resterai votre ami et je resterai dans une tente pour toujours!

Witchis, le mage voulant devenir soigneur.

Un journée de chasse des plus communes, un vent glacé traversant corps et âme dans un frisson infini, des corps tombant à ne plus les compter... des coups reçus à ne plus s'en rendre compte... La nuit prenait malheureusement peu à peu place, je me dirigeais donc dans la demeure d'Irreverencia.
Je vaquais dans la citadelle, alors qu'une silhouette semblait apparaitre, en plein milieux de l'ombre de la nuit.
Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres, à la vue de mon vieil ami.
Je me dirigeais vers lui, d'un pas assurément rapide alors que je profitais de cette course pour ranger mon arme dans son fourreau. Je retirais le large heaume qui protégeait mon visage de tous ces regards indiscret, plus que des assauts de mes ennemis, puis le déposait à terre. Je dévisageais l'homme se tenant devant moi, avec une joie non dissimulée.

Witchis...
Je ne m'attendais plus à te revoir parmi nous, quel bon vent t'amène ?!

Je posais une main amicale sur son épaule.
Il avait changé. Plus grand, plus sage, plus fort.
Comme chacun d'entre nous, il avait murit.

Les ombres allongées depuis un bon moment déjà, sa chasse pouvait commencer. La chasse à quoi ? Bonne question. Sa collection d’anneaux, ceux qu’elle utilisait comme bijoux, était plus que complète. Les Anges nocturnes, dont elle raffolait des auréoles, auraient donc leur première nuit de repos depuis plusieurs lunes déjà. La cible restait indéterminée pour le moment, mais elle savait pertinemment que ses sens ne tarderaient à se réveiller complètement et alors, à cet instant précis, sa conscience exigerait du sang.

Étrange pour une guérisseuse pacifique, non ? Mais depuis qu’elle s’était retirée de la sphère active des soigneurs, elle n’en pouvait plus. Son corps réclamait du sang. Un peu comme si, à force d’être réclamée au milieu de guerres sanglantes, elle en était devenue dépendante. Mais maintenant qu’elle ne participait plus, maintenant qu’elle s’était isolée, la vision de geysers de sang la hantait. Elle avait besoin du contact de ce liquide rouge si précieux afin d’apaiser son esprit. Afin de rester saine d’esprit, elle devait faire couler du sang.

C’est pourquoi, chaque nuit depuis qu’elle avait réalisé cette vérité préoccupante, la femme quittait sa couche, laissant son époux rêver seul, et explorait de nouveaux endroits, en quête d’émotions fortes. Laissant de côté ses habits magiques, autrefois sa fierté, elle avait sorti de sa cachette son assortiment Danaïde au complet : tenue sauvage de combat, bottes de Maîtresses, Double Lame, fouet de cuir, ainsi que sa jolie Goutte de Sang. Ainsi accoutrée, elle traquait ses proies, utilisant intelligemment sa petite taille afin de se faufiler dans les endroits peu éclairés par la lueur des astres.

Le seul principe moral qu’elle gardait en tête lors de ses sorties nocturnes : ne pas toucher aux créatures dotées d’une intelligence supérieure. Seules les bêtes devaient y passer. Pour le moment, cela suffisait à satisfaire ses rages de sang…

***

Installée non loin des quelques braises rougeoyantes qui osaient résister au froid de la nuit, Tikal n’arrivait pas à décider quelle serait sa destination cette fois. Les carapaces de tortues géantes étaient beaucoup trop encombrantes à traîner avec soi ; elle avait déjà plusieurs couvertures en peau de loup ; les plumes de feu s’étaient avérées très jolies, mais totalement inutilisables pour la confection d’oreillers ; la poudre de fée n’avait pas eu les effets escomptés lors de ses précédentes expériences… et l’objet qui hantait présentement ses pensées, la perle de perversion, ne se montrait pas aussi facile à obtenir que prévu. Décidée à trouver une nouvelle proie, elle se leva, vêtit sa cape de l’ombre et s’éloigna sur le sentier.

Une voix connue brisa pourtant sa détermination, arrêtant instantanément sa course vers le couvert de feuillus.

Witchis...
Je ne m'attendais plus à te revoir parmi nous, quel bon vent t'amène ?!

Hadès… Oui, il pourrait peut-être l’aider. Puisqu’elle discutait de moins en moins avec son époux, et qu’il semblait ne jamais être présent lorsqu’elle l’était, elle n’avait d’autre choix que de piétiner son orgueil et de demander à quelqu’un d’autre.

Hadès. La cible idéale…

Et si, comme sa voix semblait dire, leur ami Witchis était de retour, peut-être pourrait-il, lui aussi, l'aider à surmonter ses impulsions... ou à trouver une perle des ténèbres.

Et c’est d’un pas décidé qu’elle fit demi-tour et se dirigea vers cette voix grave qu’elle croyait reconnaître comme celle de son compagnon d’arme redouté par tant.

*Esquissa un sourire mais ne dit un mot cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas vu Tikal puis tourna enfin la tête vers Hades*
Mon frere d'arme comment va tu?Je voit que tu as grandit bien plus que moi certes mais mon pelerinage d'apprentissage pour les soins supreme de mon pere ne m'on fait que perdre du temps...
*Leve son baton vers les cieux et apparait un grimoire*
Le recit de mon histoire est là dans ce grimoire j'ai mit par ecrit l'histoire de mon pere cette histoire qui m'as toujours envahi pendant ma jeunesse mais qui maintenant me rend calme et serein... Je pense etre fin prêt a affronter mon pere!

*Rebaissa la tete sous sa capuche comme s'il se preparait a lancer une incantation de longue concentration. Le grimoire se posa par terre il y etait ecrit ceci*

Je vis le jour en plein Hiver la neige était rude et les temps étaits difficiles pour les nombreuses familles pauvres des terres d'argent j'en faisait parti je n'ai jamais connu mon père mais ma mère me disait toujours que c'était le meilleur de tout les soigneurs. Ma jeunesse se passait dans les champs sans vraiment d'action. Mais un jour c'est un fier Guerrier qui entra dans ma maison a la recherche de mon père je comprit alors que mon père aurait été le seul capable de soigné les blessures du guerrier infligés par un terrible Ogre tant redoutés dans ces terres. Je m'approcha du guerrier et il m'attrapa a peine arrivé a la portée de son bras ma mère s'etant eloigne et la force du guerrier bien superieur a la mienne je ne tenta aucune resistance mais je me sentais en mauvaise posture quand le guerrier me murmura a l'oreille juste avant de mourir devant mes yeux "Ton père...Si tu veux savoir qui il est vraiment il te faudra pour ça repousser les limites du possible et tu devra forger ton esprit pour le rendre invincible...Traverse les enfers et va voir ce que ton père est devenu...Ta destinée petit...N'oublie jamais ta destinée...". Je le regardai mourir je criais que je ne comprenai pas ce qu'il me disait mais il n'aurait jamais le temps de m'expliquer une nouvelle fois...Il etait bel et bien mort et moi les larmes aux yeux je couru dans le jardin sur la tombe vide où il était ecrit le nom de mon père. Dés le lendemain de l'arrivé de ce guerrier je me prépara pour un long voyage initiatique qui me menera un jour a depassé les limites du possible je deviendrai le meilleur guerrisseur et je montrerai a mon père quand je me présenterai devant lui que son fils est digne d'etre celui qui va le tuer.

Je laisse mon regard se poser sur l'ouvrage du jeune magicien, lisant chacune des phrases du recueil avant attention. J'esquisse un sourire à mon ami, puis dépose ma main sur sa frêle épaule.

Je me porte au mieux, heureusement.
Sache que tu pelrinage n'aura pas été vain, même si tu n'en ressend pas d'avantage pour l'instant, bientôt, je l'espère tu y trouveras un certains réconfort.
Une quête de soit à toujours de grande vertue, crois-moi.

Je lui souriais, de nouveau, avant de me tourner vers Tikal qui semblait me zieuter d'une façon qui en disant long.
Je plongeais mon regard de braise dans ses perles ambrées, me rapprochant d'elle d'un pas léger, mais déterminé avant de lui chuchoté, d'une voie quasi inaudible...

Que dois-je comprendre dans ce regard incessant, princesse des terres glacées ?

Je laissais un léger rire s'échapper dans les airs, avant de me détourner vers Wit', me regardant d'un aire plus qu'interrogateur.

Blessures... Sang... Soins... Mort... Destinée...
Guerrier ?

Ces mots, qu'elle venait de lire dans le grimoire du magicien, lui faisaient comme l'effet d'une bombe. Deux choix s'offraient à elle. Elle avait cru s'être décidée, mais les mots avait définitivement beaucoup plus d'impact qu'elle ne le croyait.

Witchis...

Sa voix tremblotante la fit sursauter. Était-elle donc si indécise ? Était-elle donc si seule, au point de ne pas demander aide auprès de ses amis ? Non. Peu importe leur réponse, elle trouverait sa voie, seule ou accompagnée.

Witchis, tu es venu afin de te joindre à nous. Je serais très heureuse de t'avoir à mes côtés. Si tu le désires toujours, les portes d'Irreverencia s'ouvrent à toi. Bien entendu, c'est une expression, puisque nous vivons dans un coin plutôt reculé, comme tu as pu le remarquer, et dormons à la belle étoile ou sous les tentes. Bienvenue, mon ami ! Nous pourrons aussi, si tu le souhaite, t'aider dans ton apprentissage, afin, éventuellement dans le futur, de te donner des conseils de dernière minute avant la confrontation avec ton père.

Ses yeux insistants se posèrent de nouveau sur Hadès. Décidément, il n'avait peur de rien, pas même de ses foudres magiques.. Il ne restait plus qu'à le persuader.

Hadès, apprend-moi à me battre !

Hadès, apprend-moi à me battre !

A se battre... ? J'étais songeur... j'aurais imaginer mille requêtes de sa part, mais ce n'est certainement pas celle qui m'aurait traversée l'esprit.
Pourquoi voudrait-elle apprendre à se battre ? Pourquoi une magicienne aussi expérimenté qu'elle se veut d'apprendre les rudiments du combat... Toutes ces questions qui se bousculaient dans ma tête en une fraction de seconde me firent oublier la réalité de la chose... Et puis, après tout, les motivations de ma chef'tenne ne me regardait pas.

Si tu veux apprendre à te battre, alors je t'apprendrai.
Bien que je ne comprenne pas pourquoi tu recherches à savoir manier les armes à ce moment précis.

Je la regardais, mes yeux emplient d'interrogation plus farfelu les unes que les autres... alors qu'un léger sourire se dessinait pourtant sur mes lèvres, preuve de la flatterie dont j'étais victime... j'avais été choisit pour enseigner l'art de combattre à l'une des mages que je respectais le plus sur ces terres argentées, voilà un challenge dont j'espèrais être à la hauteur...

Wit', nous t'attendons donc ! Tu es libre de venir dès que tu le désires, mais ne nous fait pas trop tarder, tout d'même, on est impatient de te voir à nos côtés.

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