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 Ma vie à Irrevenrecia

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AuteurMessage
Cassis
Voleuse de Coeur
Cassis


Nombre de messages : 34
Clan : Voleuse de coeur pour le moment
Classe : Guerrière
Date d'inscription : 14/10/2008

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MessageSujet: Ma vie à Irrevenrecia   Ma vie à Irrevenrecia Icon_minitimeMar 4 Nov - 22:15

Ca y est j’y suis, ils m’ont accepté, et je vais pouvoir vivre avec mon amour. Celui qui dès mon arrivée m’a séduite malgré lui, et qui a su recoller les morceaux de mon cœur après la disparition de Luciane. Cœur que je lui ai confié pour qu’il le garde précieusement et qu’il ne soit plus jamais brisé. C’est lui aussi qui m’a fait connaitre mes sœurs les voleuses de cœurs. Jamais je ne pourrais les oublier. C’est encore lui qui est toujours là auprès de moi malgré mes longues et fréquentes absences ces derniers mois.

Et aujourd’hui, je vis auprès de lui au sein du clan Irreverencia.
Ce clan est formidable. Je n’en avais pas connu de tel auparavant. Pour commencer il y a ses énormes tentes. Toutes de la même taille, de la même couleur. Aucun signe distinctif extérieur. Mais quand on entre, on se demande comment cela peut-être possible d’avoir des intérieurs si différents.

Celle d’Hadès est sobre mais somptueuse, et surtout totalement opaque à la lumière du jour.

Tikal et Mitsuevo nos chefs ont une tente avec leur couche, toute d’or et de rouge paré mais restant très sobres, des miroirs recouvrent une partie de la toile, et des armes faites de joyaux d’or sont posés sur un grand coffre qui renferme des trésors pour mage et guerrier. Leur deuxième tente sert pour les conseils et visite officiel quand le temps est trop mauvais pour rester autour du feu. Grâce à un sort très habile, on ne voit pas la toile, on a l’impression d’être au cœur d’une foret. Eclairée par une lune pleine et artificielle, la lumière blanche est faible, diffuse et apaisante.

D’autres tentes ressemblent plus à des tanières.

Il y a en tout 32 tentes, certaines ne sont pas occupées et une dizaine ont des fonctions autres que celle de chambre. Comme le garde manger où j’aime aller le matin avant de me coucher pour renifler les épices. Je ne connais pas leur nom, mais elles enchantent mon odorat et me détendent. Il y en a deux pour garder les tonneaux d’alcool, elles changent tout le temps de place pour éviter les « vols ». Il y en a une où l’on entrepose les tables pour les banquets une autre où un bassin d’eau chaude est à disposition de tous en permanence et d’autres encore…

Le feu est en permanence allumé, on dirait l’âme du clan. Quand il faiblit, l’humeur de tous devient maussade, on dirait un signal d’alarme. Enorme, il se trouve au cœur des tentes. Entre celles-ci on retrouve des torches plantés dans le sol qu’on allume le soir venu. Tous les soirs, des gens viennent autour du feu raconter leurs histoires. C’est comme un rituel. Se ne sont pas toujours les membres du clan. J’adore quand c’est Anarandil qui compte. Il a une imagination débordante et une façon de compter captivante. Ses histoires sont toujours très attractives. Après cela, je pars généralement chasser. Hadès m’accompagne souvent.

Il y a encore des membres que je n’ai pas rencontrés, mais il parait que c’est tout à fait normal. Ils partent souvent pour plusieurs jours.
Le campement est un point de chute pour tous et quand des voyageurs demandent l’hospitalités, ils sont toujours les bienvenus. Chacun prête à l’autre se dont il a besoin. La nourriture provient pour la plupart de nos chasses, nos cueillettes, nos pêches… et de a générosité des gens.
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Cassis
Voleuse de Coeur
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MessageSujet: Re: Ma vie à Irrevenrecia   Ma vie à Irrevenrecia Icon_minitimeMer 5 Nov - 12:54

L’autre jour alors que je finissais ma nuit de chasse seule, je croisais sur mon chemin un homme qui avait l’air gravement blessé. L’odeur du sang humain me titillait les canines. Je me réfrénais et m’approchais.

Et bien que vous arrive-t-il, puis je vous aider en quelque chose ? Je peux vous emmener à un campement où l’on s’occupera de vous.

L’homme poussa un gémissement et au moment où je me penchais pour mieux le voir, trois hommes tombèrent des arbres. L’odeur du sang animal que j’avais sur moi et celui de l’homme m’avait empêché de sentir leur présence.

Oh là ! Que voulez-vous donc ? Etes-vous sûr de vouloir vous mesurez à moi ? Je n’ai pas l’air, mais je suis coriace.

Je leur souriais. Des regards lubriques se braquèrent sur moi. Quatre. Le blessé se releva. Je vis du sans sur son visage et une simple écorchure sur l’arcade. C’est un endroit qui saigne très facilement. Et je m’étais laissé berner. Quatre. Ca allait être difficile mais pas impossible. Deux des hommes m’attrapèrent les bras. Je décidais de rester calme. Leurs mains étaient moites et sales. Leur cheveux coupés très courts et ils portaient un simple pantalon de jutes, découvrant un torse qui aurait pu être appétissant s’il n’avait été aussi crado. Seul l’homme blessé était entièrement couvert. Une sorte de cape d’une couleur étrange l’habillait. L’autre homme s’approcha avec un sourire explicite. Je rentrais dans son jeu.

Alors beau gosse. Tu veux abuser d’une faible femme ou me dépouiller. On peut surement trouver un arrangement.

Le poisson mordait.

Si tes gorilles me lâchaient, on pourrait prendre un peu de bon temps tous. Je ne suis jamais contre un peu d’amusement.

L’homme leur fit signe de me lâcher. Sous la cape un petit grognement sortit.

Vient voir par là mignonne. Dis moi à quoi tu penses.

Je me serais contre son corps. Son odeur était écœurante : âpre et amer. Je glissais mes mains sur sa nuque et murmurait à son oreille.

Moi c’est Cassis, tout le plaisir est pour moi.

Je plantais mes canines dans son cou, un bruit sourd s’échappa de ses lèvres. Visiblement ses copains ne comprenaient pas. Le sang ampli ma bouche et je le bus jusqu'à sa mort. Je laissais tomber son corps sans vie au sol et me tournais vers les autres.

D’autres amateurs ?

Une lueur de compréhension traversa leur regard et ils sortirent leurs armes. L’un d’eux se jeta sur moi, son épée en avant. J’attrapais son poignet, tordit sa main, il lâcha son arme, et je passais dans son dos, ne lâchant pas prise et l’immobilisant d’une clé de bras. Je ne résistais pas, la rage m’habitant, et plantais mes canines dans son cou. Après quelques gorgés mon poignard vint trancher l’objet du supplice.

Son acolyte s’enfuit et seul l’homme à la cape resta. Armée d’une hache. Il l’a lança, je me baissais juste à temps. La hache revint miraculeusement dans ses mains. Il recommença, je l’esquivais de justesse en roulant sur la gauche.

Il fallait que je le désarme. Mais cela m’était impossible. La hache tournoyait dans les airs et je me ferais probablement couper la main en essayant de l’attraper. J’étais trop angoissée et nerveuses pour me téléporter au campement et je serais vite épuisée.

Une flèche vint se planter dans le poignet de mon agresseur alors qu’il allait à nouveau lancer son arme. Un hurlement de douleur se fit entendre suivit par le bruit sourd de la hache tombant au sol. Je me retournais et vit Tikal. Élégante et vive, elle s’approcha, sortie son épée mais laissa l’homme partir ainsi blessé.


Comment vas-tu Cassis ? Pas de mal ? Je suis partie plus tôt ce matin, j’espérais te croiser au camp, Ne te voyant pas arriver je me suis inquiétée pour toi. Dépêche toi le jour pointe déjà son nez.

J’étais sans voix. Malgré mon calme apparent, j’étais paniquée. Je tentais de lui sourire et déposais un baiser sur sa joue puis me mit à courir en direction du campement. Je fonçais dans la tente, me déshabillais, arrachant mes vêtements, je voulais me débarrasser de toute cette saleté, et me glissais dans le lit près d’Hadès qui dormait encore. J’avais juste besoin de sa chaleur.
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