Chapitre II :Santo se reposait près de la fontaine de Biby's city. Il était allongé, une brindille en bouche, lorsqu'il entendit du bruit. Des bruits de pas en rhytme. L'homme releva la tête et observa. Un groupe de personne approchaient, d'un pas millitaire. Elles étaient vêtues d'une cape et d'une capuche.
* Ils me disent quelque chose... Mais qui est-ce ? Ah, ça y est ! Je me souviens ! Ce sont des soldats de l'armée argentée ! *
- Halte ! La diligence ne devrait plus tarder. Nous dormirons dans ce village ! Installez le campement !L'homme qui commandait la marche porter sur sa cape une broche qui formait une étoile. Après avoir annoncé la halte, il ordonna à un chevalier monté de sauter à terre.
-Très bien, je te confis le camp. Quant à moi je vais prendre ton animal et chevaucher jusqu'à la diligence qui devrait nous rejoindre.
Le commandant venait seulement de partir que Santo se précipitait déjà auprès des soldats. Hésitant il arpentait les chemins qui commencaient à être visible entre les tentes à moitié montées, les chevaux endormis et les hommes assis, gourde à la main. Un jeune guerrier lui adressa un bonjour :
- Salut ! Que fais-tu là ? Tu viens visiter ? Héhé...
-Euh... Non. Je me demandais pourquoi êtes-vous venus.
- Nous nous dirigeons vers le lac.
- Vers le lac ! Mais pourquoi ?
- Quoi ? Tu ne sais pas ? Il y a le château de l'armée argentée là-bas ! Et je vais y être formé. Comme beaucoup de personnes ici !
-Tu vas te faire former ? Mais pourquoi ? Tu n'es pas déjà un soldat.
- Rooh ! Tu comprends rien ! Je ne suis qu'un apprenti ! Je me suis décidé à rejoindre l'armée il y a peu. Zut ! J'en oublie presque les bonnes manières ! Je m'appel Ducso ! -... Regarde ! C'est vous qui avez allumez le feu dans la forêt là-bas ?Au regard apeuré de la jeune recrue, Santo comprit vite que c'était mauvais signe. Une dizaine de personnes en armure pénétrèrent dans la sombre forêt, et, d'un effrayant cri de guerre, engagèrent le combat...
- Vite ! Il faut les aider ! Une arme... Vite une arme ! Toi ! Tu as une arme non ?
- Les apprentis non le droit qu'à une dague.
- Donne la moi !
- Mais, tu n'es même pas apprentis ! Tu ne sais pas te battre je me trompe ?
- Oui ! Mon oncle est forgeron, et je sais manier une arme !Très rapidement, le jeune homme tendit sa dague au fils des deux aubergistes. Il se dirigea courageusement vers la diligence en feux. Le chaos reigner dans la forêt, les féroces bandits croisaient le fer avec les vaillants soldats. Santo lança sa dague sur le premier bandit venue. Dans un mouvement rapide il récupéra la dague logée entre les deux yeux du flibustiers, et, engagea à son tour le combat...
Une aube rouge c'était levée... Bien loin était déjà les affrontements de la veille pour le jeune aubergiste. Le commandant s'approcha de lui et l'invita à s'asseoir.
- Tu es un grand guerrier mon petit, il a bien longtemps que je n'ai pas combattus... J'ai perdu la main. Mais, j'ai appris à observer. Je voudrais que tu nous rejoignes...
- J... Je ne sais pas. Vous me faites trop d'honneur mais, je ne suis qu'un simple aubergiste !
- Ah ha ! Tu as vu comment est-ce que tu manies une arme ? Et tu veux me faire croire que tu n'es qu'un simple aubergiste ?!
- C'est mon oncle qui ma appris à me battre ! Et j'ai emprunté la dague à un apprentis !
- Et alors ! Est-ce une excuse ? Je veux vous voir avec mes hommes !
- Je...Il ne put rien dire de plus. Une guérisseuse lui avait coupé la parole :
- Commandant, l'équipe des guérrisseurs est arrivée. Nous attendons vos ordres.
- Occupez-vous des blessers, et prennez ce jeune homme avec vous, apprenez lui à soigner !
- Oui monsieur !
- Je sais soigner ! intervint brusquement le jeune homme. Je connais les sors de soin !
L'aubergiste suivit la femme qui se dirigeait vers les victimes de la petite guerre. Ils s'approchaient chacun de leur côté d'un soldat. Santo tendit les mains près de lui et prononça une formule pour le soigner :
Bloke vulnero pro vis ullus bouts , ago. Pectus pectoris protraho vestri parvulus!
L'homme ouvrit les yeux et se releva doucement.
- Vous m'avez guérri ! Je vous en suis très reconnaissant ! Merci !
Un homme, deux hommes, et bientôt tout le régiment fut remit sur pied. De retour au camps, bouleverser par la proposition du commandant, Santo se reposa chez lui, et fit par de sa journée à ses parents.
Deux jours plus tard, il était déjà vêtue de ma longue cape de l'armée, la dague accrochée à la ceinture.
- En avant... MARCHE !* Et voila, je quitte mon village... Ils me manqueront tous... Au revoir... Adieu ! *
Les soldats reprirent leur marche vers le lac...
Après de long jour de marche, ils arrivèrent enfin au rive du lac. Santo fermer la marche, il était le dernier à apercevoir le château. Des fées virevoltaient autour de la grande batîsse, des centaures se tenaient droit devant la gigantesque porte en bois qui servait d'entrer.
- Bienvenue Commandant ! Le roi vous attend dans la salle du trône... Je m'occupe des présentations... Que tous les apprenti me suivent !Toutes les personnes concernées se dirigèrent dans une salle avec quatre personnes dedans.
- Bien, je vous présente vos professeurs : M. Veneficus, il vous apprendra la magie, Mme. Ziot, elle vous aidera à maitriser l'arc et à développer vôtre agilité Mme. Cogency, elle vous transmettra sa connaissance du combat. Et enfin, M. Irislave, il connait tout sur ces terres, pour une question sur le monde, c'est à lui qu'il faut demander ! Bon et bien je vous laisse ! Le majeur d'homme repartit sur les talons et les laissa seul.
Santo appréciait déjà ce lieu, il ne se doutait pas que sa vie allait considérablement changer....